Funny feeling

Il y a des jours où on se sent bien, sûr de soi, pro, plein d'énergie pour lutter pour de grandes choses et dépasser des obstacles pas si insurmontables.

Il y a des lendemains où on se sent mal, habité par cette incertitude, par ce léger malaise qui flottait dans l'air et qui est rentré on ne sait comment, par une bouche qui parlait trop, ou bâillait trop.

Et il faut pas grand chose pour provoquer l'une ou l'autre de ces situations. Un mail bienveillant, un ami contrarié, des félicitations, un plat qui crâme. Des causes extérieures. Comment dépasser ces drôles de sensations qui m'envahissent sans que je n'aie rien demandé ? Comment faire pour que mon état d'esprit soit généré par moi même, par mon estime de moi, par la manière dont je me sens dans mon corps ? Et gagne en constance.

Lorsque j'ai commencé le challenge "j'arrête de râler", c'est cette transformation qui a commencé à se produire. Et puis, les soucis et les mauvaises habitudes ont repris le dessus. Ce matin j'ai même oublié mon bracelet. Il me manque. Un peu comme Dumbo qui ne peut pas voler sans tenir sa plume magique dans sa trompe, ou comme une petite fille que j'ai eu la chance de rencontrer qui ne pouvait nager qu'avec la ceinture-bouée, alors que tous les petits flotteurs en avaient été otés, j'ai l'impression que je ne vais pas y arriver sans lui. Mon grigri qui me rappelle que c'est à moi de décider si je veux être zen ou stressée, confiante ou terrorisée, heureuse ou malheureuse.

Je me sens un peu bête.

Et un peu mieux, aussi, de l'avoir écrit.

Comments

[régis]

Prends ta ceinture-bouée !